Host, prend la forme d’une installation interactive qui soulève des questions sur l’échelle et la vie, sur les frontières floues qui séparent la nature et l’artificiel.
L’hybridation entre l’organique et l’inorganique n’est pas un phénomène isolé et semble se généraliser. A l’image des plastisphères, le lichen qui peut se développer sur une bouteille de plastique illustre cette interaction entre vivant et inerte. La bouteille devenu terreau, fait parti à présent d’un écosystème qui témoigne de la complexité des organismes vivants. Cette fusion entre le vivant et l’inerte amène à des processus d’évolutions accélérés. Ce genre d’environnement peut être peut être invasif, nocif voir dangereux si il tant à croître.
Mon projet tente de nous projeter dans un futur ou les plastisphères et les phénomènes d’hybridations se seraient généralisés sur terre. Pour mettre en forme cette idée j’ai poursuivi une recherche sur le détournement et la transformation de matériaux. J’ai réalisé différent tests en cherchant une balance visuelle et sensitive entre la représentation organique et inorganique. Je me suis inspiré formellement de toute ma recherche pour commencer à développer ma proposition finale. Parallèlement J’ai essayé de transposer ces tests sous forme d’animations pour donner vie et plus d’informations sur ces environnements. A travers différentes idées de fictions j’ai cherché à exprimer une métamorphose de la nature. Cette recherche porte sur le développement de mon langage et de ma pratique personnelle en matière de design. Ce travail tente de créer un dialogue entre ce sujet d’investigation et la manière dont il se matérialise par la collision de différents médiums.