Dans le bac à sable du Parc Bertrand, la folie machine active et dessine le chemin de l’eau. Celle-ci tombe du ciel, coule le long de la toile, descend et se filtre, puis repose dans la cuve souterraine. Désirant bâtir, une main d’enfant tire sur la chaine de la pompe. L’eau qui dormait remonte et envahit la structure, court le long des tuyaux, gorge le tube percé puis retombe à nouveau. Elle se mélange au sable, devient forte,
solide, compacte, comme un château, puis s’évapore, et disparait.